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vendredi, 24 juin 2011

Pouvoir d'achat ou vouloir ne pas acheter?

atelier chinois developpement durable ethiqueExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...


Les soldes arrivent, générant cette éternelle frénésie pour les bonnes affaires, cette chasse aux prix cassés. Mais que se passe-t-il derrière ces prix toujours plus bas, sans compter le nombre croissant de produit low cost? Clamer notre soif de pouvoir d'achat ne serait-il pas plutôt un cri d'alarme, reflet d'une consommation masochiste?


Année après année, nous déplorons notre baisse du pouvoir d'achat. Pourtant, "acheter toujours plus en payant moins", tel est bien plus souvent notre raisonnement. Tandis que fruits et légumes dépassant les 5 € / kg nous restent en travers de la gorge, en vingt ans, nous avons accueilli à bras ouverts smartphones (et leurs forfaits coûteux), consoles, jeux à 40-60 €, ordinateurs, lecteurs/enregistreurs en tout genre et autres disques durs externes... Or, je n'entends personne crier au scandale et se plaindre du taux de pénétration record des technologies dans les ménages. 

 

Après tout, c'est un choix de vie. On préfère manger un poulet de batterie et des fruits insipides et pas mûrs devant un film en HD sur téléviseur LCD de 80 cm (taille moyenne vendue). Et ne nous leurrons pas, les cartons de téléviseurs grand écran au pied des HLM sont loin d'être rares... Idem pour les iPad2 et les iPhone : les acheteurs ne manquent pas (plus de 3 millions d'iPhone vendus en France en 3 ans), et certains sont loin d'être aisés. 

 

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vendredi, 20 mai 2011

Téléchargez le livre blanc de la conférence sur la gestion des villes durables

environnement,développement durable,ville durable,mobilité,énergie,déchet,entreprise,urbanismeFin février, j'évoquais la conférence "Ville de demain : une ville qui respire. Quelle maîtrise des flux pour une ville durable" qui a eu lieu à Paris le 15 mars dernier.

 

L'objectif était d'identifier les perspectives de développement et de gestion des flux (mobilité, énergie, déchets...) pour un urbanisme préservant la qualité de vie de ses habitants et respectueux de l’environnement, dans un contexte où 74% des Européens vivent désormais en ville.

 

Organisée par le réseau Femmes & Développement Durable dont je fais partie, l'évènement a donné lieu à la rédaction d'un livre blanc rappelant les grands enjeux et présentant une synthèse des interventions de nos invités ainsi que du débat qui a suivi avec la salle. Il est gratuitement téléchargeable, avec pour objectif de partager les connaissances, profitez-en et n'hésitez pas à le diffuser!

 

Télécharger le livre blanc (pdf de 1,87 Mo - 30 p.)

 

Intervenants

Léa MARZLOFF, Consultante associée, GROUPE CHRONOS
Sandrine MERCIER, Directrice du Développement Durable, CARREFOUR
Yannick GUEUGNON, Directeur d’ENVAC France
Philippe PELLETIER, Avocat et président du comité stratégique du Plan bâtiment Grenelle
André GESSALIN, Professeur et chercheur associé à l’ESCP, membre d’Advancity

Sommaire

  1. Préface
  2. English summary – Key findings
  3. Introduction aux enjeux
  4. Synthèse de la table ronde
  5. Conclusions
  6. Pour aller plus loin

vendredi, 22 avril 2011

Votre météo des énergies renouvelables

environnement,énergie renouvelable,développement durable,internet

Découvrez l'initiative belge animée par l’APERe (Association pour la Promotion des Energies Renouvelables) qui propose un bulletin "météo" des énergies renouvables fournissant les prévisions des quantité d'énergies solaire thermique, éolienne et phototovoltaïque qui peuvent être produites en fonction des conditions météo du jour.

 

Comme l'illustration l'indique, avec ce climat favorable, la production d'énergies renouvelables tourne à plein régime, fournissant 100% de l’eau chaude sanitaire des personnes équipées d’un chauffe-eau solaire (picto rouge), l'équivalent de la consommation des logements de toutes la région de Haute Ardenne (picto vert) et une couverture solaire de 104% des besoins moyens d'un ménage équipé (picto bleu).

 

Accès direct au site: www.meteo-renouvelable.be

Remarque: La capture d'écran ci-dessus a été faite hier. Aujourd'hui, les données ont évolué avec une couverture solaire de 113% et production éolienne couvrant les besoins de 52000 logements (soit l'équivalent des régions de Seraing et Verviers).

vendredi, 15 avril 2011

Carbone Weight Watchers, la nouvelle obsession

faites bilan carbone coach empreinteExtrait de ma chronique sur le site de l'Express...


Emission, taxe, compensation, bilan, coach carbone... D'une simple molécule présente dans tous les êtres vivants, on a fait une obsession quotidienne. Voici venue l'ère des nouveaux régimes amincissants version carbone et ce n'est pas forcément une bonne nouvelle...


Imaginez-vous en train de boire 200 ml de votre boisson préférée, confortablement assis sur une terrasse ensoleillée de 50 m² par 25°C. Si je vous demande maintenant de vous imaginer en train de boire 10 ml de votre boisson préférée, confortablement assis sur une terrasse ensoleillée de 2 m² par 0°C, ça fait déjà moins rêver. La différence repose sur des unités auxquelles chacun se réfère aisément.


Mais 1kg de carbone ou de CO2: ça vous parle? A part apprendre par coeur qu'une tonne de CO2 correspond à la consommation de 12 kWh d'électricité en France (parce qu'ailleurs, c'est plus - nucléaire oblige), les émissions liées à 20g de steak ou 6 à 9 km parcourus en voiture (ça dépend du modèle, si vous conduisez écolo, si vous êtes en ville, votre vitesse...)... Personne finalement ne sait ce qu'est un kilo de CO2 qui n'a rien à voir avec un kilo de carbone (1 kg de CO2 = 0,274 kg équivalent carbone). Inutile de préciser à quel point la confusion règne, au point que la plupart des chiffres qui circulent sont sources d'erreurs, expliquant pourquoi il est si difficile de retrouver les mêmes données.


Pourquoi diable avoir donc tout misé sur une unité incompréhensible, impossible à se représenter? De surcroît, combien savent réellement ce qui se cache derrière les calculs pour parvenir à pondre ces chiffres?

 

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lundi, 11 avril 2011

Nos déchets de vacanciers

environnement,développement durable,tourisme,déchetsAvec l'arrivée des beaux jours ensoleillés, les préparatifs des vacances d'été battent leur plein. Je pourrais toujours vous dire "mon dieu! Au nom de votre sacro-saint bilan carbone, ne prenez pas l'avion!", ce serait plutôt hypocrite au vu des images de rêve filmées par Nicolas Hulot et Yann Arthus Bertrand ou les vacances de noces de Cécile Duflot aux Maldives.

 

Les Maldives. Parlons-en. L'explosion des complexes hoteliers (occupant la moitié des 200 îles habitées de l'archipel) a obligé à gérer subitement des tonnes d'ordures. Fautes de recyclage et d'incinérateurs adaptés, les 330 tonnes de déchets quotidien sont pour la plupart entassés sur des îles bien cachées des yeux des touristes. Plutôt qu'un long discours, je vous laisse découvrir le documentaire de France 5 (clic sur l'image).

 

Doit-on alors s'interdire d'aller au Maldives?

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mardi, 29 mars 2011

Halte aux plantes dépolluantes: AEREZ!!!

environnement,développement durable,santé,bien-être,produits chimiques,qualité de l'airNous passons le plus clair de notre temps à l'intérieur de locaux où s'accumulent des dizaines de polluants: émanantions de produits d'entretien, plastiques, parfums en tout genre (COV, formaldéhydes...), moisissures, acariens, poussières... Or, ces dernières années ont vu l'émergence du truc hyper tendance écolo: les plantes dépolluantes.

 

Sauf que... c'est du greenwashing. Et oui, ça fait un peu mal d'entendre cela, mais leurs effets sur la qualité de l'air intérieur restent largement à prouver, n'en déplaisent à tous ces auteurs non scientifiques qui publient des ouvrages à la pelle. Pourquoi? Tout simplement parce que les plus efficaces des plantes ne rivaliseront jamais avec une bonne aération de votre logement, fenêtres grandes ouvertes pendant quelques minutes, qui suffisent à renouveler intégralement l'air chez vous.

 

Pire, les études restent insuffisantes concernant les plantes dont les capacités dépolluantes ont été mesurées polluant par polluant sur du court terme. En clair:

  • Il existe un flou scientifique sur l'efficacité réelle en présence d'un cocktail de polluants (comme c'est le cas dans un logement). La plante qui peut absorber un polluant auquel elle est exposée peut-elle l'absorber dans des quantités similaires quand d'autres molécules sont en présence?
  • Si des polluants sont absorbés, comment sont-ils éliminés? Sont-ils rejetés au fur et à mesure dans l'air (annihilant d'office les effets positifs) ou sont-ils accumulés dans la plante (feuilles, racines...) rendant alors celle-ci dangereuse, notamment si elle meure et est rejetée ou réutilisée (ex. compost)?

 

Comme vous le dirait le Dr. Fabien Squinazi (*) avec qui j'ai pu longuement m'entretenir l'année dernière, le meilleur moyen pour purifier l'air est d'AERER!!! C'est gratuit, cela prend 5-10 minutes et c'est le seul moyen de limiter tous les polluants (et non une sélection) - spores et autres acariens compris, tout en assainissant l'atmosphère (régulation de l'hygrométrie), contrairement aux plantes.

 

Ce qui ne vous empêche nullement d'en avoir chez vous, bien sûr, car les plantes ont d'autres effets: oxygénation, esthétique, mettre un peu de vie chez vous... mais arrêtez par pitié de focaliser sur les "plantes dépolluantes", faites-vous donc plaisir avec les essences dont vous avez envie... en privilégiant les espèces régionales - respect de l'environnement et de la biodiversité obliges!

 

Des guides pour en savoir plus:

- "Guide de la pollution de l'air intérieur", (pdf, 1216 Ko) édité par le Ministère de la Santé et des Sports et l'INPES

- "Des bons gestes pour un bon air", (pdf, 1302 Ko) édité par l'Observatoire de la Qualité de l'Air Intérieur

 

(*) Un des plus grands spécialistes français de la qualité de l'air intérieur, Directeur du Laboratoire d'hygiène de la Ville de Paris (LHVP), Membre du Conseil supérieur d'hygiène publique de France (CSHPF), Membre du Conseil scientifique de l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur (OQAI)

vendredi, 11 mars 2011

16 mars: sortie du film "Pollen" de Disney-Pixar

Je n'avais pas résisté à l'envie de vous faire partager la danse des colibris la semaine dernière, extrait du film "Pollen" de Disney-Pixar, qui sort sur nos écrans le 16 mars. En voici un autre, magnifique, qui filme des abeilles au ralenti.

 

 

Si ces courtes séquences vous émerveillent, courez voir Pollen. Si le film s'inspire clairement de Microcosmos, il n'en diffère pas moins par son rôle éducatif où une voix off féminine nous raconte l'histoire des fleurs et des pollinisateurs, accompagnée par des pauses musicales savamment orchestrées. Mais la magie de ce documentaire réside dans ses nombreuses séquences au ralenti, autant d'images somptueuses nous permettant enfin de saisir ces instants magiques: du vol du colibri partant dans un tourbillon à la chauve-souris plongeant avec délectation au coeur de fleurs, c'est un bonheur des yeux.

 

Même si les menaces pesant sur cette biodiversité sont évoquées, on pourra toujours regretter une finale un peu trop optimiste quand on connait la gravité de la situation. Mais c'est un Disney tout de même... Et à vrai dire, nos yeux émerveillés n'ont sans doute pas envie de voir ce rêve s'évanouir si vite.

 

Pour finir, l'extrait avec les chauves-souris...